Ca faisait un petit moment que je n'avais pas lu un livre de Neil Gaiman (2012 pour être plus précise). Cette année, j'ai prévu deux livres de lui, Stardust et Neverwhere. J'ai décidé de commencer par le plus "simple".
Stardust, Neil Gaiman
Editeur : J'ai lu
Collection : Fantasy
Année de parution : 2010 pour mon édition
Titre en Vo : Stardust
Année de parution en Vo : 1999
Nombre de pages : 222
A lire si
- Vous voulez un conte de fée pour adulte
- Vous voulez une jolie histoire d'amour
- Vous voulez rêver un peu
A ne pas lire si :
- Vous voulez une histoire longue
- Vous voulez des personnages très fouillés
- Vous voulez une fin non conventionnelle.
Présentation de l'éditeur :
D'un côté, il y a Wall, paisible village niché au sein d'une calme forêt
anglaise. De l'autre, le Pays des Fées, univers d'enchantements, de
sorcières, de licornes et de princes sanguinaires. Entre les deux, il y a
le mur, l'infranchissable et épaisse muraille qui ceint le hameau et le
sépare de Féerie. Infranchissable ? Pas tout à fait, puisque tous les
neuf ans s'ouvre la Foire des Fées qui, durant un jour et une nuit,
permet aux deux mondes de se rencontrer. Dans certaines circonstances,
cependant, attendre si longtemps pour pénétrer en Féerie est impossible.
Car quand on s'appelle Tristran Thorn et que l'on a promis à sa belle
l'étoile filante tombée du firmament de l'autre côté du Mur, aucun
obstacle ne saurait s'élever contre l'amour...
Mon avis :
S'il y a une chose à dire sur monsieur Gaiman, c'est bien que c'est un formidable conteur. A chaque fois que j'ai lu un livre plus orienté jeunesse de lui, je n'ai pu que faire cette constatation. Et Stardust ne déroge pas à cette règle là. Neil Gaiman nous offre un conte pour adulte (disons plutôt pour adolescent voire YA) des plus sympathiques qui nous permet de voyage et de rêver un peu. Ici, pas trop de "glauque" ou de noirceur, comparé à Coraline ou L'étrange Vie de Nobody Owens mais beaucoup de magie. En même temps, le conte se déroule en Féérie, pays des fées et des créatures magiques.
Tout commence à Wall, petite bourgade à la limite du monde "normal" et du monde "surnaturel". Le premier chapitre nous raconte la rencontre des parents du héros du livre. Ensuite nous passons à l'histoire en elle-même, c'est à dire la quête de l'Etoile. Principalement, nous allons suivre Tristan Thorn, héros de l'histoire, nous aurons aussi quelques passages avec les autres personnages à la recherche de l'Etoile, que nous pouvons presque nommé "méchant", presque parce que tout n'est pas non plus très simple au royaume de Gaiman. Cette quête de l'Etoile va nous faire découvrir le monde de Féérie, ses habitants, sa géographie, un peu de sa politique aussi.
Et autant le dire en 222 pages (pas énorme finalement), Gaiman nous dresse un monde quasi complet et ultra cohérent. C'est vraiment le point fort de l'auteur, et ça dans n'importe quel livre que j'ai pu lire de lui. Même lorsque l'histoire est plutôt simple et sans surprise (non je n'ai pas vu le film, du moins pas en entier et pas la fin), on se laisse embarquer dedans rien que pour l'univers. Celui de Stardust est magnifique et maitrisé. De plus, il semble être un hommage à la littérature "féérique" anglaise et l'auteur truffe son texte de nombreuses références. Ajouter à cet univers quasi parfait, l'humour très anglais de Gaiman et des personnages fantasques et vous avez là un livre vraiment merveilleux.
Mais, ce que j'ai le plus aimé dans cette lecture, c'est vraiment de trouver un conte pour les adultes voulant rester un peu dans l'enfance, ceux qui souffrirait d'un espèce de syndrome de Peter Pan. On trouve dans le livre des thèmes plutôt adultes mais tournés à la manière des contes de fées, nous permettant ainsi de se croire à nouveau enfant. En plus de cela, on trouve une certaine mélancolie dans le texte qui va parfaitement avec l'idée que je me fais d'un conte pour adulte.
Au final, j'ai clairement aimé ce livre, malgré une Étoile que j'aurais bien baffé durant presque tout le roman et une fin bien trop conventionnelle (je ne sais pas, je m'attendais vraiment à autre chose que cet espèce de Happy End teinté de mélancolie). J'ai aimé retrouvé l'écriture de Gaiman, sa façon de voir les choses, de les conter surtout. C'est beau, avec un air d'enfance et de nostalgie.
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