Effervescence, Exil, Episode 2, Stéphane Desienne
Editeur : Walrus Book
Collection : Série
Année de parution : 2015
Format : epub
A lire si :
- Vous voulez une belle brochette de personnages
- Vous voulez un monde quasi post-apocalypse mais pas tout à fait quand même
A ne pas lire si :
- Vous ne voulez pas attendre la suite, où si vous n'avez pas envie d'une série
Présentation de la série par l'éditeur (je ne mets pas le résumé des épisodes, vu que ça pourrait spoiler)
La société de consommation a terminé d’épuiser l’humanité. Désormais la guerre civile fait rage à travers la planète. Pendant que les gouvernements tentent de préserver les infrastructures, seuls les plus riches tirent leur épingle du jeu : des dizaines d’années plus tôt, des précurseurs s’étaient lancés dans l’édification des « éco-cités », de gigantesques villes flottantes bâties pour fuir la misère et s’isoler au large. Les plus folles rumeurs circulent à leur sujet : technologie d’avant-garde, richesse totale, soins poussés à l’extrême, le tout dans un luxe et un confort absolus. On raconte également que leurs habitants sont éternellement jeunes.
Mais si ces éco-cités pharaoniques sont réellement si étrangères au malheur qui frappe la Terre, pourquoi a-t-on vu l’une d’entre elles mettre le cap sur l’Alaska ? Qui sont réellement ses habitants, et en quête de quoi se sont-ils lancés ?
Mon avis
Le premier épisode, Nouveau Départ, nous présenter les personnages et l'univers. Avec Effervescence, nous entrons dans le vif du sujet. Les événements de la dernière partie du premier épisode n'était qu'un début. Un début qui annonçait de grandes choses et nous y voilà. Au milieu de tout cela, il y a toujours Emily, qui ne trouve toujours pas sa place dans sa ville natale et elle n'est pas la seule dans ce cas.
Le maire Dalton essaie toujours de s'attirer les faveurs des Concordiens. Malheureusement pour lui, les événements de la fin du premier épisode sont contre lui. Il ne perd pourtant pas le nord, bien décidé à gagner des sous sur le dos des riches et décide d'organiser un fête traditionnelle. Il prend aussi sur lui de régler les problèmes, en confiant l'enquête à GG (qui la confie lui-même à son adjoint, Chad) en collaboration avec Kara Lau, l'énigmatique chef de la sécurité de Concordia. L'enquête commence à prendre de l'ampleur et nous permet surtout d'avoir enfin un point de vue de Kara, première concordienne à suivre donc. Malgré son point de vue, nous ne savons toujours pas grand chose des habitants des éco-cités, mieux, nous plongeons encore une fois en plein mystère sur eux et leur technologie.
Pendant ce temps, les habitants de Seward continue à se poser pas mal de questions sur l'éco-cités et sur sa venue à Seward. Et tous finissent par se tourner vers Emily. Emily qui ne sait pas où est sa place. Elle qui est partie durant neuf ans se retrouve comme une étrangère dans sa ville. Mais surtout, elle se sent mise à l'écart d'un peu tout. Vous me direz, après neuf ans, ça semble normal. Ce qui l'est un peu moins, c'est la manière dont on veut se servir d'elle pour ses prétendues connaissances sur les habitants des eco-cité. Les gens s’intéressent plus à ça qu'à elle-même, même ceux qu'elle pense être ses amis. Il traîne autour d'elle une aura de mystère, aussi forte que celle des Concordiens. Finalement, même revenue parmi les siens, elle se sent comme exilée, mise à l'écart et peu à sa place. Ce sentiment perdure et personne ne fait rien pour finalement réellement l'accueillir sans la moindre arrière pensée.
Avec ce second épisode, nous avançons donc, que se soit à la découverte des personnages, ou dans la construction de leur relation et dans les mystères. Parce qu'il faut tout de même pas croire que c'est en deux épisodes qu'on va tout comprendre. Pire (ou mieux, ça dépend comment tu le prends), le mystère s'épaissit encore plus avec cette folle envie d'avoir déjà entre les mains l'épisode trois pour pouvoir lire la suite et savoir. Et puis, la tension continue à monter, progressivement, sans qu'on y fasse forcément très attention, à tel point qu'on arrive à la fin de l'épisode, sans l'avoir vu venir et qu'on lâche quelques insanité parce que flûte quoi, on a pas la suite (je parle à mes livres, oui, je hurle contre eux régulièrement quand je ne suis pas d'accord avec tel ou tel point ou que l'auteur me met un cliffhanger).
Pour conclure donc, un second épisode plus qu'à la hauteur du premier où on rentre définitivement dans l'action. L'écriture de Stéphane Desienne est toujours aussi prenante, ça va vite sans en faire trop, il distille les informations au compte-goutte pour mon plus grand plaisir (j'ai beau hurlé d'être à la fin de l'épisode, je m'éclate à vouloir imaginer tout plein de chose pour la suite). Bref, avec cette lecture, je peux déjà dire qu'Exil s'est vraiment de la très bonne série et qu'il serait bien dommage de manquer ça.
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