Et voilà, j'ai embarqué mercredi dans la série de l'été de chez Walrus. Aux commandes, c'est Stéphane Desienne, déjà bien connu des lecteurs de Walrus avec Toxic (dont la saison deux sera diffusé par Walrus dans un futur que j'espère proche)(moi qui n'aimait pas les zombies hein...) ou encore Zoulag (c'était mercredi pour l'avis). Walrus nous propose donc une série glaciale pour cet été caniculaire, quant est-il donc ?
Nouveau Départ, Exil, épisode 1, Stéphane Desienne
Editeur : Walrus
Collection : Série
Année de parution : 2015
Format : epub
A lire si :
- Vous voulez une belle brochette de personnages
- Vous voulez un monde quasi post-apocalypse mais pas tout à fait quand même
A ne pas lire si :
- Vous ne voulez pas attendre la suite, où si vous n'avez pas envie d'une série
Présentation de la série par l'éditeur (je ne mets pas le résumé des épisodes, vu que ça pourrait spoiler)
La société de consommation a terminé d’épuiser l’humanité. Désormais la guerre civile fait rage à travers la planète. Pendant que les gouvernements tentent de préserver les infrastructures, seuls les plus riches tirent leur épingle du jeu : des dizaines d’années plus tôt, des précurseurs s’étaient lancés dans l’édification des « éco-cités », de gigantesques villes flottantes bâties pour fuir la misère et s’isoler au large. Les plus folles rumeurs circulent à leur sujet : technologie d’avant-garde, richesse totale, soins poussés à l’extrême, le tout dans un luxe et un confort absolus. On raconte également que leurs habitants sont éternellement jeunes.
Mais si ces éco-cités pharaoniques sont réellement si étrangères au malheur qui frappe la Terre, pourquoi a-t-on vu l’une d’entre elles mettre le cap sur l’Alaska ? Qui sont réellement ses habitants, et en quête de quoi se sont-ils lancés ?
Mon avis
Exil est le premier livre de Stéphane Desienne que je lis et où il n'y a pas de zombies. C'est très couillon, vu qu'il n'écrit pas que du zombiesques, mais pour moi, il est jusque là mon Monsieur Zombies. Forcément, le lire dans tout autre chose, c'était un petit défi. J'avais peur de ne pas apprécié l'histoire à sa juste valeur. Mais il est avant tout un auteur, un bon auteur même. Et surtout quoiqu'il écrive, j'apprécie toujours la manière dont il le fait et les sujets qu'il traite.
Le monde que nous connaissons est mort. La société de consommation a fait son oeuvre et a épuisé l'humanité. Les hommes survivent plus qu'ils ne vivent dans un monde où la guerre civile fait rage et où les gouvernements baissent les bras. Mais comme toujours dans ce genre d'évènement dramatique, certains arrivent à tirer leur épingle du jeu, souvent les plus riches. Dans Exil, ils ont construit des éco-cités, des villes gigantesques et flottantes. Lorsque l'une d'elles doit mouiller l'ancre dans Ressurection Bay, devant la petite ville de Seward en Alaska, tout bascule pour les habitants. C'est aussi le même jour qu'Emily Redwild revient, après neuf ans d'absence.
Ce premier épisode est avant tout un épisode de présentation. Présentation des personnages surtout, un peu de la géo-politique de cette terre post-société de consommation et des éco-cités. Et pourtant, nous rentrons aussi directement dans l'action de la série, puisque les premiers élèments de celle-ci sont bien présent. Cet épisode ne souffre d'ailleurs d'aucun temps morts, ce qui est particulièrement appréciable. Le fait de suivre plusieurs personnages l'est aussi, nous permettant de vraiment découvrir tout ce petit monde que nous allons suivre durant sept épisodes.
En parlant des personnages, je dois bien dire que j'ai beaucoup apprécié pouvoir avoir les points de vue de plusieurs d'entre eux, que se soit Emily, personnage central de l'histoire, le maire de Seward, Dokes, capitaine d'un bateau de pêche ou encore GG, le shérif. Si pour le moment nous n'avons pas vraiment le point de vue de tous les protagonistes (comme je lis déjà le second épisode, je sais qu'il va y avoir d'autres points de vue), nous avons une vision tout de même très large de ce qu'il va se passer. Les histoires personnelles se mêlent à l'histoire plus générale, la politique vient mettre son grain de sel, comme le passé des protagonistes. C'est quelque chose que j'adore lire. Et puis, j'avoue, je commence déjà à apprécié certains d'entre eux, moins d'autres, et j'attends un peu pour savoir si je me trompe ou pas dans mon jugement.
Autre point, Ce premier épisode me fait penser à certaines séries télé se passant dans les petites villes des USA coupés du monde pour une raison X ou Y. J'avoue qu'elles font parties des séries que j'aime regarder. Du coup, lire une série numérique comme ça, ça me plait d'autant plus. Exil a aussi un petit côté Stephen King (je pense à Mist, à Dôme aussi, pour la partie ville coupée du monde où il va se passer un truc carrément chelou)(et surement à d'autres aussi) pas déplaisant du tout et cette touche française qui fait toute la différence.
Au final, j'ai bien l'impression de ne pas encore avoir dit grand chose sur cette série, mais ce n'est qu'un premier épisode. Un épisode qui promet tout de même du bien lourd, qui est fort bien écrit et qui m'a énormément plu. J'ai hâte de voir ce que Stéphane Desienne nous concocte par la suite et de quelle manière tout cela va tourner.
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