En été, j’aime bien lire le “thriller de l’été”, celui qui fait beaucoup parler de lui bien avant sa sortie. Pour moi, cette année, c’est donc Inferno de Dan Brown, surtout que j’avais bien aimé le Da Vinci Code et Anges et Démons.
Inferno, Dan Brown
Editeur : JC Lattès
Collection :
Année de parution : 2013
Titre en VO : Inferno
Année de parution en Vo : 2013
Nombre de pages : 565
A lire si :
- Vous aimez les personnages de Robert Langdon
- Vous aimez faire du tourisme tout en lisant
- Vous aimez les énigmes
A ne pas lire si :
- Vous voulez des personnages très developé
- Vous voulez un thriller sanglant
- Vous ne voulez pas vous prendre la tête
Présentation de l’éditeur
C’est l’une des plus grandioses œuvres de la littérature italienne, L’Enfer de Dante, qui est le fil conducteur de cette nouvelle aventure. En Italie, plongé dans une atmosphère aussi opaque que mystérieuse, le héros de Dan Brown, Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard va devoir affronter un adversaire diabolique sorti des limbes de l’Enfer et déchiffrer l’énigme la plus complexe de sa carrière. Elle le fait plonger dans un monde où l’art et la science de pointe tissent un écheveau qui exige de sa part toute son érudition et son courage pour le démêler. S’inspirant du poème épique de Dante, Langdon se lance dans une course contre la montre pour trouver des réponses et découvrir en traversant les Cercles de l’Enfer ceux qui détiennent la vérité… avant que le monde ne soit irrévocablement changé.
Mon avis
Je me souviens de ma lecture du Da Vinci Code assez facilement, deux jours pour le lire, parce qu’au milieu, il avait bien fallu dormir un peu, une fascination à toute épreuve pour l’histoire et surtout pour son énigme. Pour Anges et Démons, se fut plus dur. C’était le premier livre de la série et cela se sentait et pourtant, j’avais eu le même plaisir à le lire. Pour ce quatrième tome des aventures de Langdon (je n’ai pas lu le Symbole Perdu, pourtant ma mère le possède), j’ai eu un peu plus de mal.
L’histoire commence pourtant pas mal. Langdon se réveille totalement amnésique dans un hôpital de Florence. Il ne sait pas ce qu’il fait là, ni ce qui a bien pu lui arriver. A peine est-il un peu plus en forme, qu’on tente de le tuer. Sauver par Sienna, une charmante (pour ne pas changer avec les livres de Brown) médecin, il va partir à la recherche de son passé récent et de ce qui l’a mené à Florence. Sur le coup, j’ai aimé l’idée. Pour une fois, nous avons un Langdon faible et peu sur de lui, ce qui change pas mal. Mais très vite, le Robert habituel, celui avec qui j’ai un peu de mal revient. Bon, je ferais avec, puisqu’après tout, ce que j’aime dans les livres de Brown, c’est plus l’histoire et son énigme que les personnages.
En parlant personnages, j’ai donc du mal avec Langdon, ses airs supérieurs et le fait qu’il soit constamment parcouru de frissons, mais en même temps, j’aime bien le voir réfléchir et nous sortir sa science qui me permet d'agrandir ma culture générale. Mais parlons de Sienna Brooks. J’ai été un peu déçue par le personnage. Elle reste une femme forte comme les aime Brown et pourtant... Malgré son haut QI, j’ai eu l’impression qu’elle n’était pas si futée que ça la demoiselle. Le fait que dès le départ on sente qu’elle nous cache quelque chose n’a pas été pour m’aider. J’ai malheureusement compris trop vite son rôle dans notre histoire. Les autres personnages sont plus là comme figurants que comme personnages importants, même Elisabeth Sinskey et le Président, ce que j’ai trouvé dommage.
Au niveau de l’histoire, j’ai eu l’impression d’avoir à faire avec un bis repetita des deux livres que j’avais déjà lu de Brown. C’est bien dommage parce que du coup, j’ai vu venir les différents rebondissements. Pourtant, cela n’a rien enlevé à ma lecture ni au plaisir que j’ai pris à lire. Il faut dire que Brown nous décrit plusieurs villes (Florence, Venise et Istanbul) d’une manière que j’aime beaucoup, ressemblant parfois à un guide touristique qui aime les anecdotes sur les lieux qu’il nous fait découvrir. C’est une des choses que j’apprécie toujours autant dans les livres de l’auteur. Faire du tourisme sans bouger de chez soi. En plus, il est vrai que côté anecdote sur les lieux, nous sommes pas mal servis.
Et venons-en finalement à l'énigme elle-même. Nous suivons donc Langdon et Sienna à travers Florence, Venise et Istanbul à cause d’un scientifique amoureux de l’oeuvre de Dante et voulant réguler d’une manière ou d’une autre (nous ne le serons qu’à la fin) la population humaine. Car tout par de là, de cet homme qui pense que la peste noire permis à l’humanité de survivre un peu plus longtemps et qui compte bien en créer une autre ou une maladie dans le même style. Et comme le monsieur est un peu mégalo, il a laissé des indices pour retrouver son arme biologique. Indices qui font références à Dante. Ce que j’ai par contre trouver fort dommage c’est que le jeu de piste est moins bien que dans le Da Vinci Code. Juste trois énigmes, dont une particulièrement vite trouvée, et une qui aurait pu être mieux mené (la première et la troisième). En plus de cela, j’ai trouvé personnellement que tout cela manqué de symbolisme (un comble quand on sait que le héros est professeur en symbologie), c’est vraiment de l’énigme pure et dure pour les deux dernières. Alors, non ce n’est pas inintéressant, mais oui, je m’attendais un peu à autre chose.
En conclusion, j’ai aimé lire ce livre, un très bon divertissement, il faut bien le dire. Mais moins bon que les deux autres livres que j’ai pu lire de Brown. Il m’aurait fait passer tout de même un bon moment.
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