Je ne sais toujours pas vraiment que penser de cette lecture. Bon j’ai fini le livre hier, elle est donc toute fraiche, il n’empêche que je me demande encore si je vais continuer ou non la saga.
Le Messie de Dune, Dune tome 3, Franck Herbert
Le Messie de Dune, Dune tome 3, Franck Herbert
Editeur : Pocket
Collection : Science fiction
Année de parution : 2008 pour mon édition
Titre en VO : Dune Messiah
Année de parution en VO : 1969
A lire si :
- Vous avez aimé les deux premiers tomes
- Vous aimez les grandes discutions
- Vous aimez lorsque la SF parle aussi de sujet comme la religion, la politique...
A ne pas lire si :
- Vous voulez retrouver l’ambiance sableuse des premiers tomes
- Vous ne voulez pas trop vous prendre la tête avec tous pleins d’énigmes
Présentation de l’éditeur
Paul Atréides a triomphé de ses ennemis. En douze ans de guerre sainte, ses Fremen ont conquis l'univers. Il est devenu l'Empereur Muad'Dib. Presque un Dieu, puisqu'il voit l'avenir. Ses ennemis, il les connaît. Il sait quant et comment ils frapperont. Ils vont essayer de lui reprendre l'épice, qui donne la prescience, et peut-être de percer le secret de son pouvoir. Il peut déjouer leurs plans. Mais il voit plus loin encore. Il sait que tous les futurs possibles mènent au désastre. Il est hanté par la vision de sa propre mort. Et s'il n'avait le choix qu'entre plusieurs suicides ? Et s'il ruinait son œuvre en matant ses ennemis ? Peut-être n'y a-t-il pour le prescient pas d'autre liberté que celle du sacrifice...
Mon avis
Comme je le dis dans l’introduction de cet article, je ne sais pas vraiment que penser de ma lecture. J’ai eu la même sensation lorsque j’ai fini les deux premiers tomes de Dune. Cette série m’ennuie. Pas dans le sens où elle ne me plait pas, mais dans celui où je ne sais qu’en penser. J’ai eu du mal avec les deux premiers tomes, j’ai eu du mal avec celui-ci et pourtant, j’aime l’histoire qui est conté.
Commençons donc par les points négatifs que j’ai peu trouvé dans ma lecture. Déjà Paul. Toujours autant tête à claque, j’ai vraiment du mal avec son personnage malgré le fait que pour une fois l’essentiel n’est pas lui. Mais il reste bloqué sur ce qu’il est, sur comment les gens le voient qu’on en fini par oublier que c’est un homme (bon pas tout à fait comme les autres) et qu’il reste un être humain avant tout. Ses pouvoirs se sont développés et le torturent et pourtant, je reste avec cette impression que sans déconner, s’il se bougeait un peu, ça irait beaucoup mieux pour lui.
Ensuite, il y a le texte, le style de l’auteur (ou peut-être du traducteur). je ne m’y fais toujours pas. Les dialogues ne me gènent pas, heureusement d’ailleurs vu qu’ils constituent une bonne partie de l’histoire, mais en fait, ce sont toutes les parties narratives qui ne passent pas avec moi. Je n’aime pas le style. Cela me gène beaucoup. Je n’y trouve pas la moindre émotion. Le côté narratif reste pour moi un enchaînement de fait. C’est bien dommage. Les seules émotions qu’on y trouve reste les colères d’Alia. Pourtant, il y a beaucoup de moment où l’auteur aurait pu en mettre mais non. Heureusement finalement que les dialogues sont très présents, ils restent à mes yeux les seuls moments d’avoir un peu d’émotion, de sentiment dans le récit.
Mais passons aux points positifs, car malgré une première impression plutôt déplaissante pour moi (j’ai failli arrêter le bouquin après seulement une cinquantaine de pages lu), il faut bien dire que finalement, ce livre m’a plut.
Les autres personnages sont interessants. Autant je n’aime pas Paul, et cela depuis le début, autant j’ai beaucoup aimé Chani qu’on redécouvre vraiment mais aussi Alia et plus particulièrement le ghola de Duncan Idaho (un ghola : un clone fait à partir de l’enveloppe charnelle d’un mort que l’on peut améliorer comme on veut (en gros hein)). Le personnage du ghola est pour moi le plus intéressant du roman de part sa recherche de son identité mais aussi de la manière dont il est vu par Paul et son entourage.
Un autre point très positif pour moi qui adore ça, ce sont les intrigues qui se trament tout au long du livre. Quelles soient politiques ou religieuses, leur place est particulièrement importante. D’ailleurs, ce sont elles qui mèneront l’histoire, sûrement plus que les visions de Paul et d’Alia. Bien sur, tous les deux voient ce qu’il va se passer et pourtant, ils laissent faire pour arriver à un futur qui leur convient. Le Messie de Dune tourne surtout sur le complot contre Paul, le Bene Gesserit, la Guilde ainsi que le Bene Tleilax voulant le voir mort pour reprendre le contrôle de l’Epice. Pour cela, tous les moyens sont bons, comme empêcher Chani d’avoir des enfants, vouloir tuer Paul... Tous les complots sont parfaitement menés et pourraient même aboutir si Paul n’avait pas la préscience.
Dans les points positifs, il y a aussi les thèmes abordés par Herbert, la politique, la religieux, la recherche de soi. Ce qui m’a le plus touché c’est surtout la réfléxion que peut avoir Paul sur ses douze ans de régne et surtout sur les conséquences de son Jihad. Il veut en sortir mais ne sait comment. Il se rend compte de ce qu’il a pu faire au nom du Jihad, de ses erreurs mais aussi de ses victoires sur certaines choses. L’envie de revenir à une vie plus simple, celle du temps du sietch. Il y a aussi la quête d’identité du ghola Duncan (ce personnage m’a vraiment beaucoup touché). C’est vraiment quelque chose que j’aime dans les livres d’Herbert, sa prise de position sur certain sujet qui font de la saga Dune un livre presque philosophique qui fait pas mal réfléchir en fin de compte.
Et puis, avouons-le, il y a l’univers de Dune. J’avais déjà été impressionné à la lecture des deux premiers tomes, je le reste toujours à la lecture du troisième. C’est vraiment une des choses que j’aime, cet univers si bien construit, si bien traité et qui sert si bien l’histoire.
Finalement, je ne sais toujours pas quoi penser de ce livre. Je dirais que j’ai bien aimé, sans plus. Je l’ai trouvé lent au début, puis l’arrivée du Ghola de Duncan m’a fait aimé le livre, sans parler de la fin, triste mais avec une note d’espoir qui me pousse à vouloir savoir ce qu’il va se passer. Du coup, je ne sais pas si je continuerais mon immersion dans l’Epice de Dune ou non, mais en tout cas, je peux dire que la saga ne me laisse pas indifférente du tout. Loin de la même.
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