J'avais envie de découvrir enfin Jules Verne, précurseur du Steampunk, genre que j'apprécie beaucoup. Pour cela, j'ai choisi l'histoire du Nautilus, sous-marin totalement invraisemblable pour l'époque mais tellement Steam.
Collection : /
Année de parution : 1905
Format : Epub
A lire si :
- Vous aimez l'exploration sous-marine
- Vous aimez les récits à la première personne
A ne pas lire si :
- Les longues listes de poissons vous ennuit
- Vous avez en tête le film de Disney
Présentation de l'éditeur :
Le scientifique français Pierre Aronnax, son fidèle domestique Conseil
et le harponneur canadien Ned Land sont capturés par le capitaine Nemo
qui navigue dans les océans du globe à bord du sous-marin Nautilus.
L'aventure donne l'occasion de descriptions épiques (dont un enterrement
sous-marin, un combat contre des calamars géants, etc.).
Mon avis :
Jules Verne est un auteur connu et reconnu dont je n'avais jamais lu un seul livre. Ben oui. En fait, j'avais un peu peur d'être déçu. Suite à ma lecture de la Bible Steampunk, je me suis lancée dans l'un de ses romans les plus connus, à savoir 20 000 lieues sous les mers. Je dois dire que découvrir le Nautilus me faisait vraiment très envie.
L'histoire de 20 000 lieues sous les mers est celle du professeur Aronnax, français de son état et naturaliste de profession. Il s'embarque sur un navire afin de chasser un narwal géant causant quelques dégâts dans les sept océans. Avec lui partent Conseil, son domestique et Ned Land, un canadien baleinier. Lorsqu'enfin, ils découvrent le mystérieux animal, celui-ci se défend contre le navire et lors d'une frappe, les trois hommes sont envoyés à la mer. Ils seront récupérés par le Nautilus, magnifique sous-marin (et surtout le fameux narwal) et se retrouveront prisonniers de son capitaine, le mystérieux Nemo. A partir de là, ils vont faire le tour du monde marin à bord du Nautilus, découvrant mille et une merveilles.
Bien que le style soit un peu vieillot pour nous (en même temps, 1905 quoi), la lecture se fait facilement. Nous suivons le professeur Aronnax dans sa découverte du monde sous-marin. Du coup, notre vision semble un peu faussée. Effectivement, il semble vouer durant une bonne partie du roman une véritable amitié au capitaine Némo, ne voyant pas ce qu'est réellement l'homme. J'ai d'ailleurs trouvé un peu insipide notre professeur, un peu trop influençable aussi. En même temps, le voilà embarqué dans une aventure qui le ravit, lui permettant de découvrir ce qu'il étudie.
Malheureusement, n'ayant que le point de vue d'Aronnax, nous ne faisons qu'entrevoir les autres personnes. C'est bien dommage, je pense que Ned Land aurait pu être plus interessant. Ne le voyant que par les yeux de notre narrateur, il parait juste colérique et assez égoïste. Quant à Conseil, c'est bien simple, il semble transparent. De plus, nous ne voyons pas à quoi peut ressembler réellement l'équipage du Nautilus, si ce n'est le capitaine Némo et parfois son second.
L'exploration des mers est elle bien plus intéressante. Nous découvrons un autre monde, un monde qui semble merveilleux, nous découvrons même l'Atlantide, ou du moins ses ruines. Le tout documenté par nombres dates et nom d'explorateur. Bon, il faut par contre passer les listes multiples des poissons et autre animaux et plantes que croisent le Nautilus. Ces listes sont longues et pour le moins ennuyeuse même si elle serve le récit et son "authenticité".
Parce que la grande force de ce livre, c'est bien de paraitre authentique. Que se soit dans la description du monde marin ou dans celle du Nautilus, nous avons vraiment l'impression que tout est vrai. Alors, à notre époque, effectivement, le Nautilus pourrait exister, mais à celle de la publication du livre, cela était encore du domaine de la science fiction. Jules Verne arrive donc à le rendre réel (même si en y regardant de plus près, on se rend compte que le Nautilus ne fonctionnerait surement pas en vrai) et cela fait la force du roman, bien plus que son personnage principal ou même que Nemo.
D'ailleurs, parlons-en de Nemo. Il reste le personnage le plus énigmatique de l'histoire. Nous ne savons rien de lui, du pourquoi il a décidé de vivre hors des terres habitables. Nous le découvrons d'abord presque altruiste, du moins, c'est ainsi que le voit Aronnax. Puis, petit à petit, nous découvrons l'homme tel qu'il est, vengeur, mauvais même, obligeant nos amis à fuir le plus rapidement possible le Nautilus. Nemo est un véritable despote, un homme mauvais commandé par des intentions qui auraient pu être bonne s'il n'avait pas cet esprit vengeur. On est loin de l'idée que l'on se fait de Nemo par rapport au film, beaucoup plus altruiste.
Bref, le livre est des plus intéressants, bien qu'il souffre de pas mal de longueur. J'ai adoré découvrir les sept mers à bord du Nautilus, découvrir beaucoup de chose comme certaines pêches ou animaux. J'ai par contre moins apprécié le manque d'action constant du livre, du à la narration par le professeur Aronnax.
Bien que le style soit un peu vieillot pour nous (en même temps, 1905 quoi), la lecture se fait facilement. Nous suivons le professeur Aronnax dans sa découverte du monde sous-marin. Du coup, notre vision semble un peu faussée. Effectivement, il semble vouer durant une bonne partie du roman une véritable amitié au capitaine Némo, ne voyant pas ce qu'est réellement l'homme. J'ai d'ailleurs trouvé un peu insipide notre professeur, un peu trop influençable aussi. En même temps, le voilà embarqué dans une aventure qui le ravit, lui permettant de découvrir ce qu'il étudie.
Malheureusement, n'ayant que le point de vue d'Aronnax, nous ne faisons qu'entrevoir les autres personnes. C'est bien dommage, je pense que Ned Land aurait pu être plus interessant. Ne le voyant que par les yeux de notre narrateur, il parait juste colérique et assez égoïste. Quant à Conseil, c'est bien simple, il semble transparent. De plus, nous ne voyons pas à quoi peut ressembler réellement l'équipage du Nautilus, si ce n'est le capitaine Némo et parfois son second.
L'exploration des mers est elle bien plus intéressante. Nous découvrons un autre monde, un monde qui semble merveilleux, nous découvrons même l'Atlantide, ou du moins ses ruines. Le tout documenté par nombres dates et nom d'explorateur. Bon, il faut par contre passer les listes multiples des poissons et autre animaux et plantes que croisent le Nautilus. Ces listes sont longues et pour le moins ennuyeuse même si elle serve le récit et son "authenticité".
Parce que la grande force de ce livre, c'est bien de paraitre authentique. Que se soit dans la description du monde marin ou dans celle du Nautilus, nous avons vraiment l'impression que tout est vrai. Alors, à notre époque, effectivement, le Nautilus pourrait exister, mais à celle de la publication du livre, cela était encore du domaine de la science fiction. Jules Verne arrive donc à le rendre réel (même si en y regardant de plus près, on se rend compte que le Nautilus ne fonctionnerait surement pas en vrai) et cela fait la force du roman, bien plus que son personnage principal ou même que Nemo.
D'ailleurs, parlons-en de Nemo. Il reste le personnage le plus énigmatique de l'histoire. Nous ne savons rien de lui, du pourquoi il a décidé de vivre hors des terres habitables. Nous le découvrons d'abord presque altruiste, du moins, c'est ainsi que le voit Aronnax. Puis, petit à petit, nous découvrons l'homme tel qu'il est, vengeur, mauvais même, obligeant nos amis à fuir le plus rapidement possible le Nautilus. Nemo est un véritable despote, un homme mauvais commandé par des intentions qui auraient pu être bonne s'il n'avait pas cet esprit vengeur. On est loin de l'idée que l'on se fait de Nemo par rapport au film, beaucoup plus altruiste.
Bref, le livre est des plus intéressants, bien qu'il souffre de pas mal de longueur. J'ai adoré découvrir les sept mers à bord du Nautilus, découvrir beaucoup de chose comme certaines pêches ou animaux. J'ai par contre moins apprécié le manque d'action constant du livre, du à la narration par le professeur Aronnax.
Un livre que j’ai lu trois fois au cours de ma vie, que j’adore pour plein de raisons : l’Atlantide, la pieuvre géante, le Nautilus, et surtout ce personnage du misanthrope capitaine Némo, qui revient plus tard dans une autre oeuvre de Jules Verne… sans parler de cette ambiance délicieusement désuète. Après, c’est vrai que le roman manque un peu d’action, mais c’est aussi un peu ce qui fait son charme, je pense.
RépondreSupprimerA vrai dire, le manque d'action ne m'a pas tant gêné, disons qu'avec les souvenirs que j'avais du film, j'aurais cru qu'il y en aurais bien plus.
SupprimerJe serais ravie de savoir dans quel autre Jules Verne apparait à nouveau Nemo, je compte bien continuer ma découverte de ses œuvres.