Je continue gentiment ma découverte du Grand Projet de Rozenn Illiano sur Wattpad. Je pense que je ne tarderais plus à m'offrir les versions papiers de certains de ses livres (Elisabeta, 600 jours d'Apocalypse et puis Midnight City quand il sortira et le prochain chez Citric, le Phare aux Corbeaux)(pas tout en même temps, mais petit à petit, je devrais pouvoir y arriver). Bref, aujourd'hui, nous parlons du début de Town et d'apocalypse.
Tueurs d'Anges, Town tome 1, Rozenn Illiano
Editeur : Onirography
Collection : /
Année de parution : 2017
Format : Wattpad
A lire si :
- Vous voulez une histoire qui prend son temps
- Vous voulez voir les anges dans le "mauvais rôle"
A ne pas lire si :
- Vous aimez quand il y a beaucoup d'action.
Présentation de l'éditeur :
Un jour de janvier, un cataclysme sans précédent décime la quasi-totalité de l'humanité en quelques secondes. Les survivants doivent affronter par la suite toute l'hostilité de la planète ravagée, les fous dangereux sillonnant les routes... et les hordes d'anges descendus du Ciel pour les exterminer. Le tout sous des coups lancinants frappés à la Grande Horloge de l'Apocalypse. Douze coups, six cents jours, à la fin desquels la réalité telle que nous la connaissons disparaîtra.
À travers le chaos, Ana part à la recherche d'un refuge où se terrer quand la fin viendra. Elle rencontre alors Élias, un clairvoyant qui s'est donné une mission : tuer un maximum d'anges, pour sa propre survie et celle de ses compagnons d'infortune.
Mon avis
Après un roman vampirique qui m'avait bien plu, Elisabeta, je me lance enfin dans l'apocalypse vu par Rozenn Illiano avec le début de sa série Town. Dans ce premier tome, l'apocalypse a commencé. Chez l'autrice, elle dure 600 jours avant que tout explose (ou implose plutôt, j'ai l'impression). Tueurs d'anges se déroulent durant ses 600 jours, alors que l'horloge de l'apocalypse sonne tranquillement ses douze coups (alors pour ceux qui connaissent pas, il existe réellement une horloge de l'apocalypse, qui pointe en ce moment sur 11h58. Pour découvrir ce que c'est précisément, allez faire un petit tour sur la page wikipédia qui lui est dédié)(j'ai une certaine fascination pour cette horloge, je dois bien le dire, mais faut dire qu'elle alimente méchamment mon imagination aussi). Alors qu'il ne reste déjà plus grand chose de l'humanité, les anges sont descendus des Cieux pour venir finir le travail. Les survivants tentent d'arriver jusqu'au douzième coup et pour cela, beaucoup se rassemble. C'est ainsi qu'Ana, jeune femme capable de "sentir" les anges va rencontrer la communauté menée par Elias, un Clairvoyant, puis que Chester, que les anges ne voient pas, va les rejoindre. Nous allons suivre les trois durant les 600 jours de l'apocalypse et alors qu'ils fondent (enfin, pas tout à fait), la Ville, dernier refuge de l'humanité, prise dans une bulle de la réalité.
Il y a quelque chose qui m'a beaucoup marqué dans Tueurs d'Anges, sa lenteur. Pour un roman sur l'apocalypse (on est quand même en plein dedans), il prend son temps, mais vraiment. Personnellement, je ne considère pas ça comme un défaut du roman. Je trouve même que cette approche est vraiment intéressante. On apprend à connaitre les personnages, à faire connaissance avec l'univers de l'autrice, à découvrir Town aussi. Ça change énormément des romans apocalyptiques que l'on peut lire. Ici, on s'attarde sur les personnages. Des personnages qui souffrent pour diverses raisons mais, qui d'une manière ou d'une autre, continuent pourtant d'avancer vers l'inéluctable. J'ai, du coup, apprécié cette lenteur qui cache parfois une certaine violence et finalement, une certaine urgence. J'ai apprécié pouvoir prendre le temps de connaitre les personnages, leurs aspirations, leurs sentiments. Cela se ressent encore plus que le roman est divisé en trois partie, chacune narrée par un des trois protagoniste principal.
L'autre chose de marquante, c'est le "manque" d'action. J'ai mis manque entre guillemet parce que, tout de même, il y en a. Disons juste que ce n'est pas celle à laquelle on pourrait s'attendre au vu de la quatrième de couverture (et du nom du roman). Tueurs d'Anges ne va pas offrir de grandes scènes de batailles entre humains et anges. Ni même entre humains et humains d'ailleurs. Non, sa violence est moins voyante, on va dire. Elle est pourtant bien là, dans les jours qui passent, dans l'attende, la peur... Elle s'insinue un peu partout dans les comportements des personnages. C'est quelque chose que je trouve génial, de réussir à mettre de la violence sans que celle-ci ne soit sanglante (même si on en trouve). Ça va vraiment avec le fait que le roman soit lent, qu'il y ait peu d'action, que tout se passe par les personnages. Après, je me doute que ça ne peut pas plaire à tout le monde. Et j'avoue même que parfois, j'ai pu un peu m'ennuyer (juste un ou deux chapitres, pas grand chose mais autant le dire). Il n'empêche que le livre est bon pour moi, et c'est ça l'essentiel.
Pou finir, j'ai donc apprécié ma lecture de ce Tueurs d'Anges. Je me suis trouvée avec un roman complètement différent de ce que j'avais pu imaginé à cause de sa quatrième de couverture (et en même temps pas si différent que ça, je crois aussi que le lecteur et ses expériences de lecture font beaucoup sur la manière de "voir" l'histoire à partir de la quatrième). C'est un roman qui fonctionne plus sur la psychologie des personnages que sur les combats. C'est le genre de roman qui te fait te demander ce que toi tu ferais si l'apocalypse venait. Est-ce que t'attendrais le douzième coup ou pas du tout ? Forcément, c'est un genre de roman qui ne peut que me plaire. Surtout qu'il est porté par la plume de Rozenn Illiano qui a quelque chose de très poétique je trouve. Le tout donne donc un texte qui me plait beaucoup et une grande envie de lire la suite.
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