mercredi 6 novembre 2013

La petite mort, Davy Mourier

Je n'ai pas encore donné mon avis sur cette BD alors que cela fait bien une semaine que je l'ai lu. Faut dire que j'en ai fait deux lectures, tellement ça m'a plus. A la base j'attendais de tester la réalité augmentée dessus, mais je n'ai pas encore eu le temps de le faire. Donc il est possible que je mettrais cet avis à jour une fois que se sera fait. Mais passons donc à l'avis en lui-même.

La petite Mort, Davy Mourier

Editeur : Delcourt
Collection : /
Année de parution : 2013
Nombre de pages : 96

A lire si :
- Vous aimez l'humour
- Vous voulez des personnages sortant de l'ordinaire.

A ne pas lire si :
- "Parler" de la mort vous géne.
- Vous ne voulez que de l'humour

Présentation de l'éditeur :

La Petite Mort vit des jours heureux avec Papa et Maman Mort. Il va à l'école, tombe amoureux d'une fille de sa classe et essaie de se faire des amis. Bref, à quelques détails près, la Petite Mort est un enfant comme les autres, si ce n'est qu'il a un avenir tout tracé : quand il sera grand, il reprendra le travail de Faucheuse de son père. Ce qui tombe mal, car la Petite Mort veut être fleuriste !

Mon avis :

Oui, encore une BD. Je crois que j'apprécie à nouveau ce format. Il faut dire que les auteurs et éditeurs de BD font tous pour que ce soit le cas. J'aime de plus en plus l'objet et le contenu. Mais passons donc à l'avis de celle-ci, un coup de cœur pour moi.

Davy Mourier est bien connu des gens regardant No-Life. Ce n'est pas mon cas. Je n'ai pas cette chaine (c'est bien dommage, parce que lorsque je peux tomber dessus chez mes parents, je regarde avec intérêt, ils ont de très bons programmes). Du coup, je n'ai pas pris la BD pour l'auteur, mais bien pour son personnage. Et aussi parce que la couverture est franchement sympa, loin de ce que l'on peut voir d'habitude en BD, sobre, classe et qui brille quand même un peu. D'ailleurs, entre lui, celui de Margaux Motin et l'histoire de Claudia, le haut de ma expedit prend une jolie tournure. Mais je ne suis pas là pour parler déco, hein.

Donc la Petite Mort est l'histoire du fils de la Mort. Le petit bambin va apprendre son futur métier mais pas que. Davy Mourier nous livre une histoire plutôt amusante, avec pas mal de gag, d'humour, de fausses pubs... mais aussi une histoire de tolérance. 


J'ai beaucoup aimé les dessins de Davy Mourier. Ils sont agréable, ont une bonne lisibilité, n'en font pas trop. Son personnage principal est tout mignon, ce qui dénote un peu avec son origine. Les dessins aident beaucoup à l'ambiance, en même temps, sur une BD, c'est assez normal. J'ai aimé l’absence de couleur sur les pages de l'histoire de la Petite Mort. Mais le livre n'est pas qu'en noir, blanc, sépia. Il y a aussi des pages très colorées, comme celles des pubs.

Et puis, il y a les thèmes, traités avec humour, qui sont universels. Il y a la maladie, la société de consommation, l'amour mais aussi la mort et d'autres. Davy Mourier a su mélanger tout cela sans tomber dans le facile, ou le cliché. C'est beau, ce qu'il nous dit avec cette BD. C'est beau et parfaitement fait, surtout. Et puis quand un point devient trop "dur", je dirais, hop, monsieur Mourier nous glisse un peu de fantasie, une page de pub toute rose pour les articles Hello Kittu (ma fille, 2 ans et demi, n'a pas arrêté de crier "Kitty, Kitty" et de me montrer la page quand je suis arrivée dessus). Il coupe aussi un peu l'histoire de notre jeune héros avec d'autres histoires, celle de Buzz Aldrin, celle du Chat Séphi... Du coup, ça passe tout seul, même les sujets graves sur lequel il aurait pu plomber son ambiance. Mais je dois bien avouer, j'ai beaucoup ris en lisant le livre, j'ai aussi été très triste. Parce que oui, certains passages pourraient nous arracher une larme ou deux. C'est aussi ça qui fait de la Petite Mort un excellent livre pour moi. Sans parler de la fin, dont je ne dirais rien, mais voilà quoi, elle est parfaitement choisie, fonctionne à merveille.


Au final, j'ai vachement aimé. Même plus que ça, j'ai adoré. J'ai lu, j'ai ris, j'ai été triste, tout ça durant une bonne heure. Et je me suis aussi rendu compte que je connaissais déjà le personnage. En fait, Davy Mourier l'entretient depuis quelques année déjà et je connaissais son ancien design. Figures-toi, lecteur, que ça m'a tout de même vachement perturbé durant ma lecture ça, jusqu'à ce que j'aille sur le blog de l'auteur.

Voilà, la Petite Mort est donc un gros coup de coeur, que j'ai fait lire à presque toute ma famille depuis qu'il est chez moi. Je le ferais aussi lire à Poupette dans quelques années, parce que les thèmes qu'il abordent sont universels et que c'est si bien fait.

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