jeudi 31 janvier 2019

Le Cercle du Phénix, Carolyn Grey

Encore un livre que l'on m'a prêté et que j'ai beaucoup aimé. Cette année, je réduis un petit peu le nombre de bouquin qui attérissent dans ma bibliothèque. J'ai déjà enlevé les séries que j'avais en double, en physique et en numérique, de mes étagères et je tente de me faire prêter plus souvent des livres (en fait, on échange avec ma collègue surtout), histoire de garder la place faite récemment et de ne pas trop réduire mon budget. 'Fin bref. Cette fois, c'est donc du fantastique à l'époque victorienne et j'ai plutôt apprécié.

Le Cercle du Phénix, Carolyn Grey

Editeur : Flammarion
Collection : 
Année de parution : 2008
Nombre de pages :443

A lire si : 
- Vous aimez les intrigues ésotériques
- Vous aimez le victorien

A ne pas lire si : 
- Vous voulez juste du policier
-Vous n'aimez pas les longues explications

Présentation de l'éditeur : 

Angleterre, 1860. Dans son manoir reculé du Surrey, Cassandra Jamiston reçoit un jour une nouvelle dramatique : Thomas Fergusson a été assassiné à Paris. Mais, avant de mourir, il a eu le temps de lui transmettre un objet mystérieux : le Triangle de la Terre. A en croire l'ultime courrier de cette vieille connaissance, en y ajoutant trois autres pièces disséminées aux quatre coins de l'Europe, on peut obtenir... la Pierre philosophale ! Que recouvre vraiment cette énigme ésotérique ? Qui se cache derrière le Cercle du Phénix, société secrète dont les malversations et les assassinats terrorisent Londres, secte elle aussi en quête de cette création alchimique majeure que la légende prétend capable de transformer le plomb en or et de donner la vie éternelle ? Cassandra va-t-elle parvenir, avec ses proches, à résoudre ce mystère aussi fascinant que périlleux ? Magie, trahisons, alliances inattendues et rebondissements, suspense et surprises se succèdent dans ce roman envoûtant où chacun doit faire preuve de courage tout en affrontant ses démons.

Mon avis

Il suffisait de me parler de quête ésotérique à l'époque victorienne pour que je me jette sur un roman. Je suis clairement influençable quand il s'agit de certains thèmes, ce n'est pas ma faute. Bref, une enquête, du victorien, de l'alchimie, je ne pouvais que lire ce roman (et il est probablement que je me laisser tenter par les deux suivants dans l'avenir). Et si la couverture laisse un peu à désirer (mais je crois que c'était l'époque qui voulait ça)(il a dix ans le livre quand même), l'intérieur est plutôt sympathique à lire.

Cassandra Jamiston tente de mener une vie normale. Sauf que la jeune femme est une ancienne voleuse et que la vie normale l'ennuie. Alors, lorsqu'elle apprend qu'un vieil ami a été assassiné et qu'il lui confie une mission de la plus haute importance, elle va se jeter dans l'action. La voilà qui doit retrouver quatre triangles, un par élément, afin de pouvoir mettre la main sur la pierre philosophale, avant le mystérieux Cercle du Phénix.

J'ai aimé beaucoup de chose dans ce roman, à commencer par tout ce qui concerne la partie alchimiste. Bon, c'est un sujet que je trouve passionnant et que je connais un peu (mais vraiment un peu, parce que c'est un truc vachement complexe en fait). Du coup, forcément, trouver un roman qui en parle et tente de donner des explications pas trop compliqué, moi, ça me branche. Encore plus quand cette partie se mêle étroitement avec une enquête (pas policière, mais enquête quand même) plutôt pas mal foutu ou l'on retrouve cryptage, labyrinthes, secrets, mensonges et trahisons. Bref, tout ce que j'aime. 

Le roman gagne beaucoup par son histoire, du moins pour moi. Entre un thème qu'on ne rencontre finalement pas tant que ça (enfin que je n'ai pas rencontré souvent du moins) et des intrigues secondaires qui ne laissent pas de marbres non plus, il avait vraiment tout pour lui. Sauf que ce ne fut pas totalement le cas. S'il y a de l'action, on se retrouve souvent avec beaucoup de temps morts. Ça pourrait ne pas être gênant puisque l'autrice se sert de ces temps morts pour rendre ses personnages plus "humains", je dirais. Seul problème, c'est que les dits personnages ont une fâcheuse tendance à s’apitoyer sur eux-même. Exemple, Cassandra est un personnage passionnant, une aventurière comme on en voit peu à son époque, mais elle est tellement si peu sûre d'elle qu'elle passe une bonne partie de son temps à se demander si elle fait bien. Une fois, deux fois, ça passe, mais à chaque fois, ça devient un peu lourd. Le pire étant Julian Ashcorft. Le lord anglais est un super personnage pour plein de chose. Il est intelligent, plutôt débrouillard, ami fidèle et gay. Et il passe son temps à se lamenter, encore plus à partir du moment où commence sa liaison (une liaison gay donc qui passe comme lettre à la poste vu qu'elle n'a rien des vieux clichés)(et ça fait plaisir autant le dire).

Au final, malgré les lenteurs et les pleurnichements de certains, j'ai vraiment aimé. Parce que l'histoire restant prenante, qu'on a envie de savoir comment la pierre philosophale va être découverte (étrangement, je me fichais totalement de ce qu'elle allait devenir, je voulais juste savoir par quel mécanisme elle était cachée) et que faut bien le dire, Cassandra est un personnage vraiment sympa à suivre. Bref, un bon petit roman historique/ésotérique qui m'a bien plus.

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